Les fumiers, lisiers et fientes de volaille apportent aux cultures une part non négligeable d’éléments fertilisants, notamment l’azote. Il est donc intéressant de faire analyser régulièrement ses engrais de ferme pour connaître leur valeur fertilisante afin d’en tenir compte dans le calcul de sa fertilisation. Ils permettent ainsi des économies d’engrais minéraux.

Composition des engrais de ferme

Consultez la composition moyenne des engrais de ferme via la réglette d’épandage « Combien épandez-vous ? » ci-dessous.  Pour un engrais de ferme donné, la composition peut varier en fonction entre autres de l’alimentation et des conditions de stockage. Il est donc toujours conseillé de réaliser une analyse en laboratoire.  Liste des laboratoires

plant de bettrave

La valeur des engrais de ferme 

Elle dépend principalement de sa teneur en éléments minéraux (l’azote notamment) mais également de la disponibilité de ces éléments pour la plante. En effet, en fonction de la culture, de la date et de la fréquence des applications, les éléments minéraux contenus dans un engrais de ferme ne sont pas disponibles directement pour la plante.

Valeur en euros des engrais de ferme

Ces valeurs sont basées sur les teneurs moyennes des différents éléments.  Elles sont purement indicatives. Elles ne correspondent pas à une valeur commerciale (source Agra-Ost).    

Plus d'info : www.agraost.be

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Stockage des engrais de ferme

N'hésitez pas à consultez notre page stockage des engrais de ferme.

FAQ - Engrais organiques

La norme d’épandage de 115 kg d’azote organique en moyenne par ha et par an correspond à un épandage de fumier de 39 tonnes tous les 2 ans. Cette quantité correspond malgré tout à des pratiques courantes en Wallonie. Plus de 85 % des agriculteurs épandent en dessous de ces normes puisque 85% des agriculteurs respectent ‘naturellement’ le LS sans réaliser de contrats d’épandage en tant que cédant. Si le même raisonnement est poursuivi, cela signifierait que 85% des agriculteurs ont sciemment décidé de ne pas entretenir leur taux d’humus de leur sol, ce qui est peu probable. La norme d’apport maximal de 115 kg par hectare concerne la quantité d’azote organique apporté et non la matière organique apportée. Ce sont des choses différentes et parfois complémentaires. Par exemple, 115 kg d’azote organique apporté sous forme de lisier aura un impact bien moindre sur votre taux d’humus qu’un apport de fumier. De plus, soulignons qu’une bonne gestion des résidus de culture permet également de maintenir voire d’améliorer le taux d’humus d’une parcelle. 

L’épandage de toutes les matières valorisées en agriculture doit respecter le calendrier et les conditions d’épandage fixées dans le PGDA. Pour les matières qui ne sont a priori pas caractérisées par le PGDA comme étant à action rapide ou action lente, l’art. R 188 du PGDA spécifie que les produits sont catégorisés selon leur dynamique d’action.

Celle-ci se détermine en fonction du rapport NH4/Ntot et C/N de la matière, tel que présenté ci-dessous.  Clé de classification des matières organiques en fonction de leur dynamique d’action : Quelles que soient leur catégorisation, les boues d’épuration et les gadoues de fosses septiques doivent obligatoirement respecter les interdictions d’épandage définies à l’article 9 de l’Arrêté du Gouvernement wallon du 12 janvier 1995 portant réglementation de l’utilisation sur ou dans les sols des boues d’épuration ou de boues issues de centres de traitement de gadoue de fosses septiques (voir question 4.12). Des conditions particulières pour l’épandage peuvent également être fixées dans le certificat d’utilisation de la matière organique ou de la boue d’épuration. 

 

Les écumes font partie de la catégorie des matières à action lente (car elles contiennent très peu de NH4+).

Les eaux de surfaces ordinaires sont les eaux des voies navigables, les eaux des cours d'eau non navigables, y compris leurs parcours souterrains, les ruisseaux et rivières, même à débit intermittent en amont du point où ils sont classés comme cours d'eau non navigables, les eaux des lacs, des étangs et autres eaux courantes et stagnantes à l'exception des eaux des voies artificielles d'écoulement. .   Les voies artificielles d’écoulement regroupent les “rigoles, fossés ou aqueducs affectés à l’évacuation des eaux pluviales ou d’eau usées épurées”. 

Cette distance de 6 mètres est déterminée à partir de la crêter de la berge ou du talus qui borde cette eau de surface.  

Sur terre arable et prairie temporaire de moins de 2 ans, un couvert végétal permanent non fertilisé doit être installé sur cette bande de 6 mètres. 

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