FAQ

La surface de l'aire enherbée doit être au moins égale à l'encombrement du plus grand pulvérisateur (rampes repliées) + 1,5 m tout autour. 
Si pour réaliser correctement le nettoyage du pulvérisateur, il est nécessaire de déplier partiellement ou totalement les rampes, les dimensions de l’aire doivent être adaptées.

Le caractère « plane » et la présence d’une végétation permanente sur l’aire où sont réalisées les opérations de manipulation des produits phytopharmaceutiques empêchent le ruissellement de l’eau chargée en résidus vers l’extérieur de la zone.

Si suite à l’utilisation de l’aire enherbée pour remplir et nettoyer le matériel de pulvérisation l’herbe finit par disparaitre, il faudra déplacer l’aire de nettoyage sur une autre surface enherbée répondant aux exigences de l’AGW du 11 juillet 2013 (M.B.05.09.2013), en attendant que l’herbe repousse sur la première surface.
 

Non. Lorsqu’on ne travaille pas sur une aire étanche, il faut travailler soit au champ soit un sol (meuble) recouvert d’une végétation herbacée afin que les matières actives épandues sur le sol puissent être dégradées par les micro-organismes qui s’y trouvent. Lorsque l’on place des dalles gazon, le sous-sol est remanié et des couches de graviers et de sable doivent être installées ce qui favorise la percolation des effluents au-delà de la couche de sol capable de piéger les matières actives.
 

Oui du moment que la végétation reste permanente (pas d’utilisation intensive).
Les dimensions minimales doivent tenir compte du matériel le plus encombrant (et toujours penser à anticiper d'éventuels renouvellement du matériel).
Chaque utilisateur doit remplir une déclaration annuelle (ex : via la PAC) pour dire où il effectue les opérations de remplissage/nettoyage. 
Une même aire peut être identifiée par plusieurs utilisateurs.

Il n’est pas obligatoire de délimiter cette aire physiquement ou d’y installer une pancarte.
Il est par exemple possible de dessiner l’aire enherbée ou de mettre une croix à l’endroit où se trouve cette aire sur un plan.

Non.

Oui. Rien ne l’interdit pour autant que cela ne serve qu’à faciliter l’accessibilité du pulvérisateur à la zone et qu’il n’y ait pas d’excavation du sol pour le placement de l’empierrement car cela favoriserait le lessivage.
A remarquer que les voies d’accès de plus de 2m de large disposant d’une assise en dur ainsi que les voies d’accès de plus de 2m de large en terre et traversant une parcelle agricole de part en part, sont considérés comme des superficies non admissibles à la PAC.
 

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